• J'avais mal. A hurler.
    Maintenant, c'est une autre douleur.
    Un vide. Un manque. La sérénité apaise, ne trouvez-vous pas?
    Je suis sereine et il est mort. Son univers, ses amis, et moi, et eux, sans lui.
    A toi Gabriel, parce que tu me manques.
    A toi parce que je vais mieux.
    A toi comme ça, sans raison aucune, juste parce que c'est toi.
    Toi qui a été celui que j'ai longtemps considéré comme l'homme de ma vie.
    Je pense à toi tu sais. Mais ce n'est plus désespéré.
    Je ne t'oublierais jamais.
    J'espère juste, un jour, pouvoir penser avec plaisir aux moments que nous avons partagés.
    Je parle souvent de toi tu sais. Très souvent.
    Tu fais parti de moi.
    Je vis Gaby.
    J'ai survécu.
    A toi, à ma mère, aux autres. A moi même.
    Maintenant par quoi pourrais-je être atteinte?
    Je regarde en arrière et je me dis que je suis heureuse de ne pas avoir trouver le courage de figer le temps à jamais.
    De devenir éternelle pour ceux qui me sont proches. Parce que c'est ça finalement: mourir jeune et être éternel.
    Personne ne t'oubliera. Tu ne vieillira plus.
    Alors que moi j'espère bien avoir cette chance.
    Je vis.
    Et je suis même heureuse.
    Mon illusoire liberté me donne envie de rire.
    je vis.
    Et peu importe le reste, au fond, je suis soulagée.
    Parce que même si rien n'a changé, tout semble neuf, plein d'espoir.
    Je sais, je sais, ce n'est peut être qu'un répis avant la retombée.
    Peu importe, je profite.
    J'ai survécu.
    Tout semble derrière moi aujoud'hui, et j'ai moins peur de l'avenir qu'hier.
    Tout ira bien. Ou pas.
    Après tout, peu importe.
    Aujourd'hui je vis. Demain serait peut être différent.
    Mais laissez moi profiter de mon bonheur.
    Je vis.
    Et ça fait tellement de bien...
    Avina

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires