• En réponse a ton message, je voulais te dire...
    Comment te dire...
    Ne crois pas que c'est ta faute, et pourtant merci, merci d'avoir prononcé ces mots que j'avais besoin d'entendre.
    J'ai compris tu sais.
    Mais je voulais juste l'entendre.
    Par besoin.
    Parce que j'avais peur, quand même, sans raison, je sais.
    je n'ai pas écris cela pour te culpabiliser, je ne croyais pas que tu saurais.
    Tu me connais, tu sais que ça m'arrive a moi aussi,
    Ce sont mes angoisses qui ressurgissent de temps à autre.
    Parce que je t'aime.
    J'avais peur. Mais ce n'était ni ta faute, ni la sienne.
    C'est juste...moi et mes incertitudes.
    Moi parce que je me crois souvent inférieure.
    La peur de vous décevoir, et de vous perdre.
    je t'aime.
    Prenez soin de vous.
    Prends soin de toi.

    Avina


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  • ...

    Quand me reviendras-tu?
    Depuis longtemps tu es partie me semble t-il.
    Et tu ne reviens pas.
    Ni toi, ni lui, ni eux.
    Je suis seule.
    Je retiens mes larmes par peur que tu les vois, mais pourtant, je pleure, si tu savais...
    Mais tu ne sais pas et jamais tu ne sauras.
    Envie de fumer, et de hurler peut être aussi.
    Aurais-je été trahie?
    Tu m'as abandonné.
    Peut être suis-je en colère, peut être juste amère, mais que puis-je y faire?
    je culpabilise, parfois, et puis ça passe.
    Tout passe.
    Toujours. Tout le temps.
    Je suis seule et je sais que rien ne changera ça.
    J'ai toujours été seule.
    Accompagnée mais seule.
    Accompagnée pourquoi?
    Mon besoin des autres est incalculable.
    Je suis faible et je le sais.
    Comment pourrais-je l'oublier?
    Pendue à leurs lèvres parce que je les aime, je les crois sur parole.
    Et j'ai aimé. Et on m'a aimé. On m'aime encore, je crois.
    Pourtant...
    Ma solitude me fait hurler.
    Ce vide, sans cesse plus grand, laissé par ton absence,et je m'adresse à toi, toi qui me manque sans que je sache qui tu es.
    Un écart s'est creusé il n'y a pas longtemps et mon angoisse, à nouveau, ressurgit.
    Angoisse parce que manque de confiance en moi, en les autres, eux qui sont toujours, en droit, imprévisibles.
    Ils le sont aussi en fait.
    Je voudrais pouvoir ne plus avoir peur de les perdre mais je ne peux m'en empêcher.
    Peur qu'ils se lassent.
    Peur qu'ils m'évitent.
    Peur qu'ils partent.
    Peur qu'ils ne voient pas qui je suis.
    Qu'ils m'enferment dans des cases qui ne sont pas miennes.
    Qu'ils jouent avec moi sans que je m'en rendent compte.
    Mais surtout peur qu'ils s'en aillent.
    Revenez si vous étiez sur le point de partir!
    Revenez, et ne me quittez pas!
    J'ai besoin de vous.

    Avina


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  •  Il était une fois une magnifique princesse aux cheveux écarlate attendant son prince dans le plus haut donjon de la plus haute tour de son esprit torturé. Elle l'attendait encore et toujours et plus les jours passaient et plus la jolie princesse aux cheveux écarlates sombrait dans une douce mélancolie, croyant que jamais plus quelqu'un viendrait la délivrer de cette magnifique tour d'ivoire dans laquelle elle s'était murée.
    De son côté, le beau prince aux longs cheveux couleurs des blés  trouvait le temps long, se demandant à quoi lui servait d'être prince alors que ses courtisanes n'étaient point de belles princesses.Il s'ennuyait.
    Et puis un jour le valeureux prince aux cheveux couleur d'or se retrouva au pied de l'immense tour d'ivoir de la magnifique princesse aux cheveux de feu.
    Et il réussit à l'en faire descendre.
    Alors le prince et la princesse viverent heureux, pensèrent à avoir des enfants.
    Ils finirent par célébrer leur mariage viking dans leur chateau en Ecosse, où ils finirent par avoir leur quatre enfants pour former, comme il le souhaitait, un groupe de black métal avec leur fille comme chanteuse.

    Cadeau pour toi M.,

    Avina 


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  • Je vais la laisser m'user et me dévorer? Comme ça, pour le plaisir de me voir agoniser. Et puis parce que je n'ai plus la force de lutter? Se battre pourquoi?Contre quoi?Contre qui?
    Je me suis perdu, c'était il y a longtemps. 
    Maman...Chante moi une berceuse , souffle les bougies et borde moi. j'ai encore besoin de toi.
    Ca faisait des années que je n'avais pas pleuré. "L'impression d'inexistence est la preuve de notre existence. Mais l'existence est-elle préférable?" Je me souviens. j'avais des amis. Des amantes. L'un d'entre eux, Lui, m'avait envoyé cette lettre qu'il n'avait même pas signée. Mais je savais que c'était Lui. J'ignorais juste que c'était un appel à l'aide.
    Berce moi Maman, berce moi. J'ai encore perdu. Laisse moi m'endormir et m'abandonner. Je suis triste je crois. Si trsite. Et si fatigué. Peux plus lutter. 
    Réveil difficile. il fait à nouveau jour. Encore une journée interminable. J'attends la fin. J"ai rêvé de "D"ieu. Il me parlait. Dieu le berger...Ce berger qui mène ses moutons gangrénés et agonisants dans la vallée de la mort. Il ferait mieux de les abattre. Mais il prend son pied à nous voir nous débattre dans notre vie. C'est un vicieux. Nous souffrances le font sourire, nos prières l'amusent. Il regarde notre décadence d'un air supérieur et préfère ne pas se mouiller.Il n'en a pas envie. Il sait que nous courrons à notre perte et ne veut surtout pas rater ça. Il est la source de tous les mauvais hasards. Notre agonie est son bonheur. Il s'en nourrit.
    Je le sais, il me l'a dit.
    Et nous continuons à prier...
    Vous êtes des naïfs, alors que moi, je vois clair dans son jeu.
    Vous êtes des naïfs parce que vous avez peur.
    cela dit, on se rassure comme on peut.
    Ces photos, partout sur les murs...Elles vont me rendre fou.
    Lui, toujours Lui, partout, tout le temps. je les ai accroché là pour me punir. Mauvais garçon!Mauvais!
    Pour ne pas oublier de me punir...C'ets ma faute.Non!Je vous entends d'ici...!Ce n'est pas de la culpabilité, je suis juste...objectif.

    Avina


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