• ...

    Ce soir, derniène nuit seule.
    Je pense fort à mon père, à ma tante, à ces gens qui m'ont aidés, qui ont été là pour moi et me l'ont prouvé une fois de plus aujourd'hui.
    Merci à vous.
    Je vous aime et tenais à vous le dire parce que je connais ma chance d'être entourée de gens comme vous.
                       -Avina-


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  • Nuit étrange; cauchemars, rèves angéliques, je me tourne et me retourne, pour enfin me lever,
    Nuit étrange, abdiquée, déterminée, interminable, mais terminée.
    D'un sommeil léger, profond, amer et silencieux, antre de mon antre, ce sont cachés mes rèves inavoués.
    Nuit étrange faite d'agonie et de douceur, consciences rapides et éphémères, à nouveau la chaleur endormie.
    Nuit étrange, réveil hagard, hors du temps quelques instants.
    Le jour s'est levé pour déjà l'oublier.
                                          -Avina-


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  • La voir me tue...
    Je peux oublier, puisqu'elle est loin, puisque nous ne vivons plus ensemble.
    Mais la voir dans cet état m'est insupportable.
    Elle vient de partir de mon antre, et me voilà seule avec mes souvenirs.
    Soupir de soulagements, parce qu'elle a quitté mon lieu.
    Et que, plus nous sommes loin, plus je peux me protéger.
    "Ne t'inquiètes pas pour moi ma puce"
    "Mais non Maman, rassures toi".
    Foutaises. Comment ne pas s'inquiéter alors que ma mère sombre chaque jour plus bas et que rien, plus rien, ne semble la faire revenir à elle-même?
    J'en viendrais presque à préférer avant.
    Quand elle buvait.
    Et qu'elle n'était pas shootée aux antianxiolitiques 24h/24.
    Ce manque de précision dans ses gestes, ses putains de yeux dans le vague, ses regards qui ne peuvent se fixer et qui ondulent, un peu perdus, sans trop savoir où ils vont.
    Même son sourire, ses mots...
    Elle tient à peine debout.
    Et moi j'en crève.
                         -Avina-

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  • Ca aurait pu marcher...Elle aurait pu s'en sortir. Oui, elle aurait pu.
    Mais le veut-elle?
    "Tu m'as trahis" m'a t-elle dit.
    "J'étais une enfant, et j'étais terrifiée, tu me faisais si peur. les soirées d'angoisses et tout le reste mais je continuais à venir"ais-je répondu.
    On a pleuré. Beaucoup.
    Sa cure lui avait fait du bien.
    Nous avait fait du bien.
    Et puis la rentrée...
    Son travail et la nouvelle politique : plus de langues des signes, que de l'oralisation.
    Et là voila qui s'écroule.Si bas...
    Plus d'alcool. Juste des angoisses. Des pleurs à l'idée d'aller "là bas". Un premier arrêt. Une semaine.Puis un deuxième. Un mois.
    "Je ne veux pas aller en clinique".
    Alors picures de Tranxene par intramusculaire 2 fois par jour.
    Les gestes imprécis, le café qui se renverse, la cigarette qui brûle les coussins, les yeux dans le vague, mis clos, ce regard que je connais si bien...
    Et qui me donne envie de pleurer, ou de vomir.
    Je suis rentrée chez moi, les yeux au bord des larmes, ou peut être l'inverse.
    Je ne veux plus.
    Et pourtant la voix sur mon répondeur, celle de l'autre Maman, cette voix grave et agonisante, ailleurs, pas là.Ces suplications stupides, cet amour débordant, en plein délire; je sais, je sais,  je connais.
    Arrêtes de nous détruire!! Arrêtes de te détruire!! ARRETES!Il est temps maintenant, plus que temps...
    N'aies pas peur, le bonheur, c'est bien, je te jure...
    Je t'en pries...Je m'use...

                            -Avina-

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  • Ce soir, enfin cette nuit, je souris. Et c'est bien grâce à toi mon Amour.
    Nous y voilà, nous y sommes...Après 4 mois d'attente, 9 jours nous sépare l'un de l'autre.
    Tu es si pret de moi que je pourrais presque sentir ton odeur dans notre lit, et réentendre à nouveau tes rires, de penser à notre petite vie qui nous attend, qui n'attend que toi.
        Oh, bien sur, je sais que tout ne sera pas rose, mais tu seras à nouveau là, à mes côtés.
    Je ne suis même pas impatiente, encore bien trop à faire pour notre chez nous, pour que tu t'y sentes chez toi.
    J'ai encore ton parfum dans les narines, et tes yeux dans les miens.
    Ton sourire qui me fait fondre.
    Dans 9 jours tu es à moi.
                 9 jours...Après 4 mois d'absence.
    Tu sais mon Amour, j'ai été forte. Je suis fière de moi. Tout le monde pensait que je m'écroulerais, et puis non.
    Non!
    Toi,mon Autre, bientôt 10 mois. Et le temps à rattraper, tout ce temps volé par ton travail.
    Les autres amours qu'il t'a volé ce travail. Mais moi je suis toujours là tu vois...Je te l'avais dit, tu n'y croyais pas, je le sais bien.
    Mais moi j'y croyais, même si je pensais que je ne surmonterais pas tout ce temps sans toi, je croyais qu'il durerait une éternité, que jamais il ne cesserait, mais j'ai pris sur moi, pour ne pas m'effondrer. Parce qu'il fallait aussi que je sois forte pour toi. Et je l'ai été.
    Parce que je t'aime et que je n'aurais pas supporté de te perdre pour "si peu".
    Parce que nous avons fait beaucoup de chemin depuis ton départ mon Amour, mon Ange.
    Nous sommes aujourd'hui plus solide qu'avant, c'est drôle combien la distance peut rapprocher finalement.
                 Tu es là, tout pret.
    J'ai beaucoup appris sur moi pendant ton absence, beaucoup réfléchis sur toi aussi, et j'ai compris pas mal de choses.
    Alors rassures toi, je ne te ferais pas de mal, personne ne te feras de mal, plus jamais. Tu vois, il n'y avait pas de raisons d'avoir peur de moi...
                 On est tous les deux des écorchés.
    Moi aussi j'avais peur au début, si peur. Si peur que tu me fasses du mal, que tu me détruise. Je t'ai poussé à me quitter, parce que moi j'en étais incapable, mais j'avais si peur de souffrir...Prendre encore le risque d'aimer, et puis tomber.
    Mais tu n'es pas parti, tu as attendu patiemment. Peut être as-tu compris...On se connaissait à peine pourtant quand tu m'as arrachée à "là bas".
    Mais aujourd'hui, je suis là. Et toi aussi bientôt.
    Parce que quand on est ensemble, plus personne ne peut nous faire du mal, sauf moi...
    Je suis désolée mon Coeur, désolée de ce que je t'ai imposé, de mes craintes, de mes peurs, de mes angoisses, de mon manque de confiance, de mes exigeances...
    Et toi ne sois pas désolé de tes angoisses, parce qu'on les réglera ensemble.
         C'est un être extraordinaire mon homme, si vous saviez...
    Si vous saviez ce qu'il a fait pour moi.
    Si vous saviez sa patience, son écoute, ses bras pour me dire que tout va bien aller, sa culture et son humour.
    Si vous saviez ses passions, ses cadeaux qui me montrent combien il m'a comprise...
    Si vous saviez ce qu'il me dit, la confiance qu'il me donne en ce que je suis capable de faire.
         Ma vie aurait été bien différente sans toi mon Amour.

         A la fois protecteur et vulnérable, drôle et triste, complexe et si simple, si borné et si ouvert.
    Bien souvent je suis en colère, je ne comprend pas certains de tes choix, ils me dépassent.
         Tu es le sourire de mes jours, et les bras de mes nuits.
    Tu es celui qui sait quelles angoisses tourner en dérision, lesquelles prendre au sérieux.
         Toujours là, pret à m'écouter des heures quand je n'arrive pas à m'endormir, à me consoler quand je pleure, à me prendre dans tes bras quand je fais des cauchemars au milieu de la nuit.
    Je me souviens, tout au début, une nuit où je m'étais blottie contre toi et où je t'avais demandé d'une voix étranglée si tu n'étais pas mort...Tu n'avais pas ris cette fois là, tu t'étais retourné, tu m'avais pris dans tes bras et tu m'avais juste bercer.
    Le lendemain, tu t'étais bien foutu de ma gueule lol.
    Et on en avait ris.
    Un jour j'espère, tu oseras toi aussi me parler.
    Toi mon silence.
    Je crois n'avoir jamais eut aussi confiance en quelqu'un de toute mon existence hormis certaines personnes de ma famille...
    Tu le sais toi que j'ai peur des gens, tu le sais que je suis faible, que je m'attache, que j'ai besoin d'être protégée.
    Tu me connais. Oh, bien sur, pas entièrement mais je me livre à toi sans peur parce que je sais que tu ne me blesseras pas. Que jamais tu t'en serviras contre moi.
    Je connais tes souffrance mon Ange, tes souffrances passées et ce qui en découle aujourd'hui. Et j'ai compris bien plus tard quel acte d'amour ça avait été de me les confier.
    J'ai longtemps été en conflit avec toi, parce que j'avais besoin des mots, de ces mots que tu ne pouvais pas dire, peut être te faisaient-ils peur. Ca valait le coup de les attendre.
    Je me souviens encore de la première fois où tu m'as écris "je t'aime" sur un mail.J'ai pleuré tu sais,trop d'émotion, un aveu. J'y ai vu un "je t'aime, ne me fais pas de mal."
    Je ne t'en ferais pas mon Coeur.
    Alors voilà, nous y voilà...
    Et je remercie ce temps que j'ai passé loin de toi pour tout ce que nous avons appris l'un sur l'autre. Pour nos aveux, pour ta tendresse dévoilée, et rien que pour avoir entendu "tu me manques terriblement ma puce", pour l'impatience de recevoir une de tes lettres, pour la plaisir de t'écrire les miennes jours après jour, pour notre complicité encore plus présente qu'elle l'était, et pour notre rapprochement.
    Alors mon Amour, je te dis à dans 9 jours.
    Je pense à toi sans cesse, ou presque.
    J'avais dis "reviens moi" à ton départ, et voilà que tu me reviens enfin...
    Je t'aime...
    Tant...

                                      -Avina-


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