Un jour, je serais RICHE.
Et ca jour la, je n'attendrais plus le début du moi prochain.
Quand je serais grande je serais riche, et si quelqu'un n'est pas d'accord, qu'il ne me le dise surtout pas.
Avina

L'odeur de l'aftershave sur ses joues,
la chaleur de sa peau, même quand il est malade.
Son gout de yaourt à la fraise, l'embrasser encore,
le cheveu hirsute et l'oeil hagard de ces matins où il part travailler,
sa main sur ma joue, ma tete sur son torse.
La moiteur des draps.
La somnolence qui le conduit droit dans mes bras.
Son corps tout à moi.
Sa beauté humide quand il est dans son bain,
Ses yeux pleins d'eau, son sourire habile lorsqu'il me fait rire.
Me coucher la première, et attendre impatiemment qu'il vienne se coller contre moi.
Sa force contenue quand il me prend dans ses bras.
Son air vulnérable quand il s'endort contre moi,
son bisou du matin, lui pret à partir, moi encore ensommeillée.
Son air ridicule, juste pour me faire sourire.
Passer la main sur son visage et être heureuse, parce qu'il est mien.

Avina

Douce katatonie, sombre éphèbe,
mélancolie silencieuse, qui se cache et se meurt.
Qui agonise, muette, sans voix. Sans voie.
Et si c'était Elle?
Elle erre, hagarde, ailleurs, la bas surement.
Désert aride, soleil noir
des mots murmurés dans le vent,
des mots inaublides.
Ailleurs.
Pas ici.
Folie passagère tapie au fond de sa conscience.
L'abandon d'un être depuis longtemps déserté.

Avina