• Combler un vide.
    Manger pour ne plus se mutiller. Et remplacer sa souffrance par une autre. Parce que manger, c'est se détruire.
    Ne pas s'aimer et surement, au fond, ne pas le vouloir.
    Rapport conflictuel entre moi et la nourriture. Entre moi et mon image.
    On a tous un vide que l'on tente de combler comme on le peut. Lacan l'appelle un manque à être. Mais on ne peut le combler.
    Et je vais grossir, grossir, grossir...Et je vais continuer à avoir honte de ce que je suis et de l'image que je renvoie.Et je vais continuer à me haïr. Et continuer à me détruire par la nourriture. Plus incidieux, peut être plus malsain.
    Je suis grosse. Et laide. Et je vais continuer à grossir?
    Total dégout de moi-même, protection qui n'en n'est pas une...
    je ne comprend pas.
    Je voudrais tout arrêter. Mais j'ai la sensation de ne pas avoir assez volonté. je suis molle, comme mon corps.
    Qui pourrait donc vouloir de moi?
    et a qui serais-je prête à m'exposer?
    Avina

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  • Envies, vies, survies.
    Désirs cachés. Ceux refoulés. Ceux exposés, juste pour cacher les autres.
    Sourires qui cachent tant de souffrance.
    Tant de tristesse chez tant de personnes.
    Et nul pour les écouter.
    Habitudes. Routines. Destins.
    Tout s'entremêle. Des destins d'habitudes? De souffrance?Un destin?Peut être pas. Je n'y crois pas.
    Morts. Tortures. Suicides.
    Se torturer. Et puis mourir. Se suicider. Et puis sourire.
    Incompréhension.
    Vivre sans comprendre. Sans savoir.Vivre pour vivre. Sans envies.
    Désir.
    Désirer l'Autre. "Le désir est un manque", c'est Platon qui l'a dit.
    Le désirer puis ne plus le désirer. Désirer autre chose. Mais désirer. Parce que vivre, c'est désirer.
    Aimer. Détester. Haïr. Colère.
    Aimer d'abord. pour la beauté de quelques instants éphémères.
    Haïr. L'hyperbolisation des sentiments à son paroxysme.
    Puis à nouveau se torturer et se suicider.
    Avina



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  • Vouloir être libre.
    Je ne le suis pas. Je ne le serais jamais.
    La liberté n'est qu'une piètre illusion.
    Elle n'existe en réalité que dans mes fantasmes.
    Ne pas savoir comment se résigner.
    Stupidité stérile que de passer sa vie à courir après un rêve.
    Peut être est-ce mon but...
    TROUVER comment être libre.
    Idépendante.
    Plus de contraites sociales. Ne plus être déterminée par les autres.
    Pouvoir être MOI sans craintes.
    Mais la question subsiste. Si j'obtenais cette liberté tant souhaitée, saurais-je en profiter?
    Serais-je heureuse et épanouie?
    Liberté est-elle synonyme de bonheur?
    Et surtout saurais-je ne pas me contraindre à être malheureuse?
    En suis-je capable?
    Mais la question ne se pose pas.
    La liberté n'est qu'un rêve, si doux (ou destructeur parce qu'impossible?) soit-il.
    Avina


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  • quelqu'un a dit un jour "l'éternite n'est guère plus longue que la vie". je ne sais ni qui c'était, ni quand il l'a dit...
    Mais je suis tellement en accord avec lui...
    Une discussion intéressante aujourd'hui avec M.d. Etrange mais intéressante.
    Il n'aime pas l'être humain. moi qui croyait ne plus faire confiance à l'homme, je sais maintenant, par ses mots à lui, que je me suis trompée.
    Peut être un peu perdue dans mes repères...
    je lui ai dit avoir un but...Menteuse...Tu cherches à te rassurer en le contredisant.
    je tente de croire à ce que je dis, pour ne pas mourir.
    J'ai peur.
    Fade et insipide, ma vie ne m'inspire que rejet.
    je rêve d'être une autre.
    Cette nuit, j'étais ailleurs. Allongée sur un lit, les bars en croix, j'observais le sang s'échapper de mon corps paisiblement. sa chaleur me rechauffait.
    Il me permettait d'éprouver des sentiments humains.
    J'ouvre la bouche, de la boue. J'étouffe.
    Impuissance.
    je m'oublie.
    je me noie.
    Ils me regardent me débattre sans intervenir.
    je suis seule.
    Seule.
    Personne ne m'attend.
    J'agonise sans savoir de quoi.
    peut être est-ce juste parce que je m'en suis persuadée.
    je suis complaisante.
    Je m'enferme dans mon malheur si confortable sans tenter d'en sortir.
    Marre de me battre. Marre d'être révoltée. Marre d'être lasse. Marre de me haïr.
    je vous cache ce que je suis, sinon vous ne m'aimeriez pas.
    Le cacher, pour être moins seule. Mais faire en sorte que ec ne soit jms découvert.
    Et puis des gens com M ou M.d qui viennent et fandillent cette carapace si douloureusement créée.
    Et je me retrouve impuissante et sans arme.
    Ils ne me détruisent pas, ne me blessent.
    Ils me démontrent que j'ai tord, une fois de plus.
    Serais-je donc constamment dans l'erreur.
    Je ne suis qu'un personnage. celui que je me suis créé.
    Et je me suis perdue.
    Avina




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