• Courir. Plus vite, encore plus vite, toujours plus vite.
    Pour les fuir, pour leur échapper.
    Mais il me rattraperont.
    Traitre espoir d'un peut être que...
    Instinct de survie. moi qui croyais ne plus en avoir. Se surprendre soi même à vouloir sauver sa vie.
    Ne pas les regarder. Pour aller de l'avant.
    Mes démons du passé semblent s'être ligués avec ceux du présent.
    Se presser pour leur échapper.
    Et si je me jettais en eux.
    Tu as raison Sombre Univers.
    Un besoin, une drogue.
    Se faire mal pour ne pas oublier qu'on vit.
    Et s'apaiser à la vue de son propre sang.
    je ne sais comment tout a commencé. Et je ne m'en soucie plus.
    Je rêve de ne plus être en lutte contre moi même, de ne plus s'étouffer pour ne pas qu'on entende mes cris.
    je criais avant. Parfois. Quand j'avais trop mal.
    Mais je me suis calmée. Je n'en ai plus besoin.
    J'ai trouvé l'auto-mutilation...
    Tu sais S.U, j'ai un psy mais c'est un travail long et douloureux.
    Il faut savoir être patient.
    Mais je souffre.
    Et le temps est tellement relatif que j'ai la sensation de ne plus avancer.
    Avina






    3 commentaires
  • Un compliment de la part de G. Sans les connaitre, ils les jugent factices. Un homme blasé que je connais peu. Mais qui m'intrigue et m'interpelle.
    Peur de son jugement, au départ.
    Toujours cette peur, constamment cette peur de s'être attachée à un mouvement qui ne serais pas mien.
    Il n'aime pas les gens. Il m'apprécie.
    Soulagement.
    Peur de la remise en cause mon intellect.
    Pas de remise en cause.
    Enrichissement.
    Une toute autre vision du monde. Et de la société. Pire que la mienne.
    Agréable sensation de pouvoir découvrir le monde sous un autre angle.
    Discussion de 15 minutes. C'est court. Pourtant, c'était suffisant.
    Attention attirée par d'autres qui ne le connaissaient pas et le prenait pour un nazi. Ils ne les aiment pas. je ne le leur ai pas dit.
    Sans grand intéret pour vous.
    Très intéressant pour moi.
    Avina.


    votre commentaire
  • Oublier de vivre...
    Instables et précaires certitudes...
    Y croire, un peu, pour le rêve.
    Mais savoir...Inconsciemment...
    La seule certitude que j'ai, c'est qu'ils finiront pas mourir.
    La seule certitude que j'ai, c'est que je finirais par mourir.
    Un point d'encrage?
    Et certains la redoutente et l'ignorent.
    Vivre comme si nous étions éternel, comme si la mort n'était qu'un accident...Savoir de quoi l'autre est mort pour inconsciemment se rassurer.
    C'est l'illusion d'éternité qui fait perdre son temps aux hommes.
    Demain peut être...
    Et si demain n'arrivait pas?
    Et si c'était aujourd'hui?
    Peut être pas de demain, peut être pas de "tout à l'heure".
    Je n'ai pas peur de la mort. Une fin, c'est certain. Mais pourquoi pas un accomplissement?
    Je sais, je sais...le regret de se dire que tout n'a pas été fait ou bien construit...Le rappel douloureux des actes manqués, actes qui, soit dit en passant, emplissent nos vies sans que nous ne nous en rendions compte.Mais ne serait-ce pas également un soulagement?
    La perfection n'existe pas. Il faut pouvoir accepter que tout n'ai pas été exactement tel que nosu l'avions rêvé, enfant.
    La mort mystifiée, déifiée...La véritable angoisse de l'homme.Mais il se la cache. Croit pouvoir oublier.
    Merci aux religions masques des effrayés et prétexte à d'absurdes violences.
    L'homme à créé Dieu pour ne plus avoir peur. La Mort...Pouvoir la renier enfin en se l'immaginant comme un passage. Permission ouvert au quiétisme.
    La Mort dans ce qu'elle a de plus tendre est vue comme un violence faite à son propre être. Comme une injustice.Puérilité totale de l'homme se prenant pour le centre du monde. Si la Mort frappe, ce n'est pas un choix de sa part. C'est un des votres. Ne s'en vouloir qu'à soi même, si on a le temps, avant de plonger dans le néant.
    La Mort n'a pas de conscience. La personnaliser pour se décharger de toutes responsabilité. Remetre en cause la destin, Dieu, le monde, la société, les autres. Mais toujours s'oublier.Nos pas nous conduisent vers Elle, indéniablement. Parfois le hasard, parfois une provocation, peu importe...Le résultat est le même.
    Savoir être serein et ne plus craindre notre seule certitude. Nous sommes nés pour mourir, la seule chose sur laquelle nous pouvons influer, c'est sur nos choix de vies.
    Mais nous sommes trop lâches pour l'admettre.
    je n'ai pas peur de la Mort. C'est la mort de ceux que j'aime que je redoute. Gabriel...Paix à ton âme. Ca fait longtemps maintenant, et pourtant, je pense toujours à toi. Je t'ai aimé, tu sais.
    Trop, je sais.
    Mais tout était si différent quand tu es mort. Tout renaissait d'une toute autre manière.
    Tu m'a abandonnée.Mais je comptais moins que les autres. C'est seule que j'ai du faire mon deuil de toi. Il n'est pas aboutit. J'aurais aimé savoir la place que j'avais dans ta vie tu sais, je saurais la place que j'ai dans ta mort.
    Avina

    votre commentaire
  • Une question m'est posée l'autre jour.
    Une jeune fille au style gothique.
    Elle s'approche. Nous avons le même style, nous devons être amies. La petite amie d'un ami.
    Est-ce que tu te scarifies?
    Première question qu'elle me pose.Clichés et préjugés.
    Je lui répond par l'affirmative, prise au dépourvu.
    Elle était enthousiaste.
    J'ai été heurté. M m'a regardée.
    Elle m'a racontée.
    J'ai été sèche. Pourquoi se détruire par besoin de reconnaissance?Pour avoir l'illusion de faire partie d'un mouvement?
    Elle riait. Elle aimait ça.
    Moi pas. Et je le lui ai dit. J'aurais voulu qu'elle comprenne, j'aurais voulu lui dire que non, ce n'était pas drôle et que non, ça ne faisait pas "style". Que c'était dangereux. Mais je me suis mal exprimée. Trop choquée peut être.
    P. se blesse. Elle arrive et demande si elle peut lêcher son sang. M. et moi, folles de rage.
    Je ne comprend pas ce besoin de croire qu'en se scarifiant, ça fait d'elle une gothique. Elle a peur du regard des autres, et fait d'elle quelqu'un qu'elle n'est pas.
    Je ne la connais pas.
    Mais elle ne comprend pas...quelque chose lui échappe. Ou serait-ce tout?
    Elle me semble gentille pourtant. Mais je crois que ca a été trop.
    Trop d'incompréhension.
    Les gens sont étranges...
    Et qu'elle s'oblige, parce que c'est ça au fond, à se scarifier alors que moi, je voudrais tant en sortir...
    N'y a t-il pas certaines choses qui vous échappent?
    J'aurais pleuré qu'elle ne sache pas. Laissons la dans l'illusion.
    Le crier. Le dire pour que tous sachent ce qu'elle fait. Elle en était fière.
    Fière...Elle me montrait ses traces, j'ai cacher les miennes. Ne pas entrer dans son jeu.
    Je n'ai pas compris.
    Et je ne comprend pas.
    ET dire qu'elle s'est forcée...
    Je ne comprendrais définitivement pas.
    Avina


    3 commentaires
  • Clairevoyance...Tout m'apparait sous un autre jour. La faitugue me possède, ainsi qu'un reste d'alcool.
    Ivre, je me suis lancée dans la foule ondulante. M. et P. était devant. Je me suis saouler à ceux qui me balottaient, ça et là. Légère transe.Légère?
    Se laisser aller au rythme des autres, mais ne pas faire attention à eux. un corps à corps avec de parfaits inconnus. Loin de la violence que semblait degagée cette danse, je me sentais bien, et en sécurité. Se laisser aller à son propre rythme, et fermer les yeux pour en plus faire attention. Ne sentir que son corps se mouvoir et le laisser aller à la musique.
    M. était devant, tout devant, si loin. Trois personnes nous séparaient. Je n'avais pas envie de la rejoindre. Lui laisser un moment d'intimité avec P. au milieu de cette dense foule, ils se comprenaient. Et je ne voulais pas, surtout pas m'interposer. Alors je suis sortie. J'ai quitté la foule qui m'oppressait.
    J'ai trouvé G. et A. assis sur le capot d'une voiture qui ne leur appartenait pas. Lui, toujours stoïque. Je ne le connais pas. Ils attendaient Md., alors je me suis assise avec eux. G.R. était devant. Je l'ai profondément haï. Et méprisé. Je me suis souvenue , et je n'avais d'ailleurs jamais oublié l'avoir vu moins d'une heure plus tôt chez M. Parce que je voulais que M. et Md. se connaissent. C'était important. Et lui, il est arrivé. Il m'a toisé sans me dire bonjour. Il m'a ignoré. Nous ne nous connaissons pas. Et nous ne nous supportons pas.
    J'ai été en attente de reconaissance des membres du groupe après sa mort, à Lui. Besoin qu'ils comprennent qu'il était mon ami et puis...Et puis j'ai compris que l'important était ailleurs. Pas chez G.R, personnage grotesque et prétentieux.
    Pourtant, une même pièce. C'était intolérable. Alors je me suis enfuie.
    Proche de beaucoup de gens hier, j'en ai trouvé certains que je connaissais à peine. Et j'ai vu M., jeune homme charmant que je considère comme mon ami.
    Une bonne soirée, vraiment. Pleine de vie. Se laisser vivre quelques heures...C'est agréable. Et ça faisait si longtemps que ça ne m'était pas arrivé...
    Une ombre au tableau pourtant, une personne. Je n'arrive pas à créer le contact avec lui. J'ai essayé pourtant mais...il m'échappe. Quelque chose m'échappe chez S. Peut être ne veut-il pas que nous nous connaissions?Un complexe d'infériorité que je tente de cacher je crois. Devant certains, il me semble insurmontable. Perdrais-je confiance en mon intellect?Peur de ne pas être apprécier, peut être même pire, déprécier...
    C'est pas les pores de ma peau que ce matin j'évacuais l'alcool d'hier soir. J'étais écoeurée.
    Mais ce soir...Trois jours. Seulement trois jours. Après tout recommensera.
    Je me sens libre sous alcool. La possibilité de sa cacher derrière l'idée que l'on a bu pour se permettre des actions qui nous aurait paru intolérables alors qu'elles sont tant libératrice..
    Et puis M. Une fusion peut être?Tout semble simple quand je suis avec elle. Elle est heureuse, depuis quelques temps et son enthousiasme à vivre m'aide à survivre.
    Insouciance de la vie se fondant sous ses traits...
    Avina

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique