Il était une fois L'écume des jours, il était une fois l'histoire d'un nénuphar dans le poumon.
Je vous le dis, tout bas, j'aurais aimé que ce soit un nénuphar.

Pas de chance, une légionellose.
Pas de magie, juste la peur, finalement.
La peur et la hargne.
Juste une soif avide de savoir,
de me SOUVENIR de ces semaines que j'ai oublié alors qu'elles m'appartenaient.
Et qui à jamais m'échappent pour ne me laisser que le traumatisme de ma presque mort.Mon histoire qu'on m'a volée.
Un jour je dirais ces mots cachés, un jour je cracherais ce qu'on m'a raconté et que je me suis appropriée, faute de mieux.
Incapable de m'en souvenir il fallait bien que je comble le vide de l'amnésie, de l'oubli, non?
                                    -Avina-

Des baisers sur mes sequelles, comme si tu ne les voyais pas.
Ton regard qui comprend en silence quand je crie, tes bras autour de moi quand je pleure.
Ta présence quand j'angoisse, tes insomnies quand tu t'inquiètes.
Je m'en veux, un petit peu d'être si dure à vivre en ce moment.
Je m'en veux, un petit peu, mais c'est pas ma faute, hein?
Un peu marquée, un peu à vive, c'est tout, pas encore prete à passer à autre chose.
Pas encore prete à admettre que ces morceaux de vie là, de lutte, ne me seront jamais rendus.
Je voulais juste te le chuchoter tout bas, juste entre Toi et moi :merci d'être là.
                                 -Avina-

"Petit mot pour toi ma nono, parce que t'as bien réussit ton coup pour me faire revnir de Rennes hein, et en plus tu m'as fait loupé la sortie d'Harry Potter !....Jrigole comme ça mais j'ai très peur pour toi, peur que tu ne te réveilles pas, que tu restes avec tout ces tuyaux, et ce lit trop blanc pour toi, t'aurai détesté en plus lol, je t'aime ma nono, tu peux pas nous laisser, comme tu dis si bien "si tu meures jte tue", ne te laisse pas faire ma princesse, tu peux pas nous faire ça, c'est pas possible, tu verras ça va aller mieux, on achetera le nouveau Werber et on crachera sur cette pouffiasse de C...... toute les deux à la table des médisances, on prendra une girafe et on ne se refera pas les millets même si on est toujours des filles de ferme à la "Tacos du Rockeur"...jdis ça pour kça te fasse sourire, ton rire cynique que j'adore, quand tu sortiras, je pense à toi très fort ma belle, je ne fais que ça en fait, et ne suis pas la seule, j'espère que je pourrais te voir plus longtemps demain, que les appareils ne se mettrons pas à sonner, que tu respireras, tu vas aller mieux, tu as envie de vivre hein ma belle, tu sais ce que tu veux maintenant, alors ne nous laisse pas, je t'aime ma nono" 
AriEL (Goddesses's blog)

              Parce que lire ses mots m'ont mis les larmes aux yeux plus que le sourire aux lèvres, parce que je l'aime.

C'est fou le hasard, ou le destin, tout dépend des croyances.
Qui aurait cru que je traverserais ce "passage" il y a de ça un mois?Qui aurait pensé un jour que ma vie se trouverait sur un fil si tendu?
Suis-je vraiment en vie?Est-ce possible que je me sois assez battue pour m'en sortir?
Ils y ont cru, et pourtant, même eux ont douté.
Et je suis là. Nom de dieu...
Et ce vendredi où j'allais si mal...Comment m'en suis-je sortie?Est-ce juste la conscience du danger qui m'a fait me battre?Est-ce possible que ce soit le hasard?Les gens qui m'entourent?Le fait qu'ils m'ai ordonné de me battre?
Je ne sais pas pourquoi moi, mais j'en suis heureuse...
                  -Avina-