• Me revoilà, enfin...
    Après tant de temps sans vous, et tant de temps sans moi...
    La mort au bout du tuyau, euh, tunnel, la petite Nono vous racontera, plus tard, quand elle aura un peu plus de force. La petite Nono vous racontera son petit voyage au bout de la nuit, au bout de la vie, que c'est joli ce que tu dis.
    Aujourd'hui je suis rentrée chez moi, après 3 semaines "là bas".
    Aujourd'hui, alors que mon Homme est parti faire des courses je me sens un peu seule dans mon chez moi un peu étranger.
    Le principal reste que je suis en vie.
    Et aujourd'hui je vais bien.
    Et aujourd'hui je voulais embrasser, et surtout crier bien plus fort encore "je vous aime"a tous les gens qui m'ont soutenu, a tous ceux grâce à qui je suis en vie aujourd'hui, qui m'ont ordonné de me battre, qui m'ont maintenu ici, qui m'ont,j'en suis sure, donné l'envie de me battre pour eux.
    Je vous aime et je me rend compte de la chance que j'ai de vous avoir.

                                        -Avina-

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  • ...

    Ce soir, derniène nuit seule.
    Je pense fort à mon père, à ma tante, à ces gens qui m'ont aidés, qui ont été là pour moi et me l'ont prouvé une fois de plus aujourd'hui.
    Merci à vous.
    Je vous aime et tenais à vous le dire parce que je connais ma chance d'être entourée de gens comme vous.
                       -Avina-


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  • Nuit étrange; cauchemars, rèves angéliques, je me tourne et me retourne, pour enfin me lever,
    Nuit étrange, abdiquée, déterminée, interminable, mais terminée.
    D'un sommeil léger, profond, amer et silencieux, antre de mon antre, ce sont cachés mes rèves inavoués.
    Nuit étrange faite d'agonie et de douceur, consciences rapides et éphémères, à nouveau la chaleur endormie.
    Nuit étrange, réveil hagard, hors du temps quelques instants.
    Le jour s'est levé pour déjà l'oublier.
                                          -Avina-


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  • La voir me tue...
    Je peux oublier, puisqu'elle est loin, puisque nous ne vivons plus ensemble.
    Mais la voir dans cet état m'est insupportable.
    Elle vient de partir de mon antre, et me voilà seule avec mes souvenirs.
    Soupir de soulagements, parce qu'elle a quitté mon lieu.
    Et que, plus nous sommes loin, plus je peux me protéger.
    "Ne t'inquiètes pas pour moi ma puce"
    "Mais non Maman, rassures toi".
    Foutaises. Comment ne pas s'inquiéter alors que ma mère sombre chaque jour plus bas et que rien, plus rien, ne semble la faire revenir à elle-même?
    J'en viendrais presque à préférer avant.
    Quand elle buvait.
    Et qu'elle n'était pas shootée aux antianxiolitiques 24h/24.
    Ce manque de précision dans ses gestes, ses putains de yeux dans le vague, ses regards qui ne peuvent se fixer et qui ondulent, un peu perdus, sans trop savoir où ils vont.
    Même son sourire, ses mots...
    Elle tient à peine debout.
    Et moi j'en crève.
                         -Avina-

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  • Ca aurait pu marcher...Elle aurait pu s'en sortir. Oui, elle aurait pu.
    Mais le veut-elle?
    "Tu m'as trahis" m'a t-elle dit.
    "J'étais une enfant, et j'étais terrifiée, tu me faisais si peur. les soirées d'angoisses et tout le reste mais je continuais à venir"ais-je répondu.
    On a pleuré. Beaucoup.
    Sa cure lui avait fait du bien.
    Nous avait fait du bien.
    Et puis la rentrée...
    Son travail et la nouvelle politique : plus de langues des signes, que de l'oralisation.
    Et là voila qui s'écroule.Si bas...
    Plus d'alcool. Juste des angoisses. Des pleurs à l'idée d'aller "là bas". Un premier arrêt. Une semaine.Puis un deuxième. Un mois.
    "Je ne veux pas aller en clinique".
    Alors picures de Tranxene par intramusculaire 2 fois par jour.
    Les gestes imprécis, le café qui se renverse, la cigarette qui brûle les coussins, les yeux dans le vague, mis clos, ce regard que je connais si bien...
    Et qui me donne envie de pleurer, ou de vomir.
    Je suis rentrée chez moi, les yeux au bord des larmes, ou peut être l'inverse.
    Je ne veux plus.
    Et pourtant la voix sur mon répondeur, celle de l'autre Maman, cette voix grave et agonisante, ailleurs, pas là.Ces suplications stupides, cet amour débordant, en plein délire; je sais, je sais,  je connais.
    Arrêtes de nous détruire!! Arrêtes de te détruire!! ARRETES!Il est temps maintenant, plus que temps...
    N'aies pas peur, le bonheur, c'est bien, je te jure...
    Je t'en pries...Je m'use...

                            -Avina-

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