A nouveau cette douleur.
C'était fini.
J'avais arrêtée. Et puis...
J'ai repris.
Culpabilité. Je suis coupable. tout est ma faute. Je n'aurais pas du. Je souffre.
Et j'ai mal mais ne peut m'en prendre qu'à moi même.
Hier soir, tout m'a échappé. Aujourd'hui, je n'ai plus de voix, et je suis perdue parce que responsable.
J'ai saigné. Je me suis tue.
Comme d'habitude incontrolable, je ne pouvais me raisonner.
Spectatrice de ma propre décadence, je me méprise.
C'était fini.
Geste symbolique et douloureux parce qu'automatique.
Je me méprise.
Mais c'était différent. C'est arrivé sans prévenir. Alors qu'avant, c'était sougeaçant. Et je n'ai pas pu m'en empêcher.
J'ai mal de ne pas avoir réussi à me combattre.
La lame était tranchante, un peu rouillée peut être.
Une paire de ciseaux posé innoncemment sur la table de chevet.
Je n'aurais pas du la voir.
J'ai pleuré en me détruisant. Pleuré d'être témoin de ma rechute.
Je ne voulais pas.
J'ai saigné. Mais pas assez. Je ne me suis pas sentie soulagée.
La vue du sang me rappelle que je suis en vie.
Mais cette fois ci, ç'est un échec. Tout ça pour rien...
C'est si stupide.
Un cercle vicieux.
Peut être encore d'autres cicatrices. Je n'en veux pas.
Me marquer à la lame cette adolescence difficile.
Je veux pouvoir en sortir sans être constamment obligée de ne pas oublier.
Parce qu'un jour, ca ira mieux. J'espère.
C'était une crise. Maintenant, c'est fini.
Ca reviendra surement.
Et je finirais par savoir les controler.
Et j'arrêterais de me blesser à sang.
Bientôt peut être. Surement?
Avina