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  • La mort ne laisse aucune trace. Doucement, tout doucement, elle s'approche, sournoise, hagarde, sans se soucier de ceux qui hurle et supplie.
    Pendant un temps, on se souvient, on pleure, on souffre, et puis un jour, on oublie. Sans le vouloir, on arrête juste d'y penser. les traces sont balayées, soigneusement entreposées ailleurs, loin des yeux, loin de la douleur qu'elle représente.
    Mon copain s'est demandé s'il garderait mes fringues en octobre dernier. Juste pour l'odeur du souvenir. Mais l'odeur s'efface, jour après jour, tranquillement. La trace, une trace, juste une. Une tombe, un vase. Un rien.
    Toute une vie disparue, les vêtements laissés au hasard, en vrac, les photos, le journal intime, la déco d'une pièce. Et puis tout ça change, la douleur se fait plus légère.
    Une vie en l'air,
    la mienne.
    Par hasard, sans vraiment qu'on sache, ni qu'on comprenne. Le monde ne s'est pas arrêté de tourner, et rien n'a changé.
    "Si tu étais morte, j'aurai tout plaqué"mon ange "Si tu étais morte, je n'aurais pas eut la force" mon père. AriEL,Z., et d'autres.
    Le bord du gouffre. A cause de moi.
    De la vie à la non vie.
    Obsession.
    Juste parfois le vertige.
    Le reste du temps je profite de la leçon.
    N'aies rien à regretter à l'heure de ta mort.
    -Avina-


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  • -_-

    Ca finira par passer, ce vide, ce trou.
    Je n'sais pas comment oublier ce dont je ne me souviens pas.
    J'ai beau tenter d'apprendre à vivre avec, rien n'y fait.
    J'ai toujours les odeurs d'hopital dans le nez et le bruit des respirateurs dans les oreilles, pas beaucoup de silence.
    J'ai peur.
    -Avina-


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  • Je sais, on dirait pas comme ça mais quelques fois je hurle à l'intérieur, comme ça juste à un mot.Je hurle parce que c'est trop lourd quand je n'oublie pas.
    -Avina-

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