• Une voiture blanche affublée de 4 wesh m'a visé avec du ketchup,
    Ils m'ont raté (mais quand même!)
    J'ai vu une enfant au sourire de barbapapa,
    une photo de moi datant d'il y a quelques années,
    j'ai bu une bière avec un ami,
    On a parlé politique,
    On a parlé d'amour,
    On a parlé musique
    On s'est moqué d'une émission pourrie,
    Et on a partagé du rire,
    J'ai vu un vendeur pas bavard,
    Une amie m'a confié ses problèmes de couple,
    J'ai pris rendez-vous avec une vieille amie pour samedi,
    J'ai terminé un roman,
    j'en ai commencé un autre,
    J'ai écris un peu,
    J'ai rêvé beaucoup,
    J'ai voulu entendre la voix de mon homme mais son téléphone était éteint,
    Tant pis je l'aurais demain,
    J'ai pris de bonnes résolutions,
    J'ai passé du temps avec mes animaux,
    Et Je vais aller me coucher.
    -Avina-


    votre commentaire
  • Mot

    Dans un monde aux confins obscurs, je me noie devant le temps qui passe, et dans mon rôle de femme "mal marriée"qui SAIT...Mais qui n'arrive pas...

    4 commentaires
  • Chuuut...
    J'avais besoin de solitude, et de vie.
    J'avais besoin d'oublier mes écrits, d'oublier tout ce que je remue ici, alors que je mue ici...
    Je me retiens, me contrain, j'attend, patiente, acharnée, contre moi même et les autres, pour moi même, et surtout pour les autres.
    J'ai vu le reître noir et les enfants palir, les mères pleurer et les gamins mourir.
    Je me suis cru, un temps, comme un certain élu qui, de haut de sa folie, avait cru voir les cieux.
    Il a prôné la mort pour sauver son dieu, et moi je me suis dit qu'il était bien vicieux.
    Marre de la religion et de ses fanatiques qui s'aveuglent et qui acceinent leurs vérités.
    Je suis un peu de celle qui, du haut de ses 20 ans, a longtemps cru pourtant qu'elle avait tout vécu.
    Aujourd'hui je sais que j'ai beau délirer,
    la vie n'en ai pas moins une longue suite de mots,
    Choisis ou énoncer sans même le savoir.
    Bien plus que tout le reste, ils ont une vérité fondamentale, que je m'échine à vouloir trouver.
    -Avina-


    2 commentaires
  • L'odeur d'une serviette propre et je me souviens de cette sensation de bien être quand je me lavais à l'hôpital. Pouvoir changer de vêtements, sentir le propre, c'est tellement agréable. Je crois que j'ai retrouvé un peu de dignité le jour ou j'ai pu ôter la blouse blanche de Réa pour enfiler des chemises que ma mère m'avait ramené. Je me souviens l'importance de se sentir propre, et je me souviens de ma première douche avec shampoing. C'était magique.
    Oh, pas tant la douche en elle même, très fatiguante pour moi qui ne tenait à peine sur mes jambes, mais le retour dans ma chambre en Pneumo, des draps propres, cette odeur de gel douche et de lessives, mes cheveux à nouveau brossés. Le réaprivoisement de mon corps.
    C'est drôle, les souvenirs de Réa reprennent leur place, maintenant que j'ai à nouveau le temps de penser, ils s'insinuent, au détour d'une odeur, d'un goût ou d'une sensation.
    C'est drôle combien j'ai pu, avec toutes ces histoires de CPE, me laisser vivre presque en oubliant ce bout de vie.
    C'était agréable. Le poids du souvenir.
    -Avina- 


    1 commentaire
  • Juste pour vous dire que je ne suis pas morte, mais bien très occupée actuellement.
    En lutte contre le CPE comme tant d'autres, je manque un peu de temps pour moi.
    A très vite.

    votre commentaire